Titre : Le Dieu Oiseau
Auteur/Autrice : Aurélie Wellenstein
Illustrateur/Illustratrice : Aurélien Police
Édition : Scrineo (Mars 2018)
Genre(s) : Fantastique / Dark Fantasy / Adulte
Nombre de pages : 336 pages.
Résumé
« Une île. Dix clans. Tous les dix ans, une compétition détermine quel clan va dominer l’île pour la décennie à venir. Les perdants subiront la tradition du « banquet » : une journée d’orgie où les vainqueurs peuvent réduire en esclavage, tuer, violer, et même dévorer leurs adversaires. Il y a dix ans, Faolan, fils du chef de clan déchu, a assisté au massacre de sa famille. Sauvé par le fils du chef victorieux, Torok, il est depuis lors son esclave et doit subir ses fantaisies perverses. Sa seule perspective d’avenir est de participer à la compétition de « l’homme-oiseau », afin de renverser l’équilibre des pouvoirs en place et de se venger. Qui du maître ou de l’esclave va remporter la bataille ? Quel enjeu pour les habitants de l’île ? Quel est le prix à payer pour la victoire ? »
Mon avis
Points positifs
Tout d’abord, l’histoire se déroule sur seulement quelques jours, les chapitres sont courts mais, il est difficile de décrocher tellement l’histoire est prenante, notamment grâce au personnage de Faolan.
Comme je le disais, Faolan est un gros point fort du roman : il a passé dix ans en enfer et tant d’années de souffrances et de violences l’ont changé à jamais. On découvre donc un jeune homme rempli de haine et d’un désir de vengeance sur Torok. On sent clairement qu’Aurélie Wellenstein, l’autrice, a travaillé sur Faolan pour en faire autant un personnage humain qui arrive à toucher le lecteur, qu’un personnage agressif et plein de rancœurs que l’on pourrait avoir du mal à comprendre parfois.
Aurélie a une manière de raconter qui m’a captivé ! J’ai enchaîné les pages sans m’en rendre compte, je me suis instantanément sentie immergée dans cette ambiance aztèque. J’ai également été absorbée par l’évolution de Faolan, que l’on voit sombrer progressivement dans la folie.
Points négatifs
Le roman étant centré sur Faolan et Torok, les autres personnages manquent de consistance et d’intérêt. Ce n’est qu’un tout petit point négatif mais ajouter un peu plus de profondeur à deux ou trois autres personnages aurait permis de rendre certaines scènes encore plus percutantes.
Le Dieu Oiseau montre l’Homme sous ses pires aspects : bestiaux et cruels. Chaque personnage est amené à vivre des choses horribles et à en faire subir aux autres, ce qui peut rendre la lecture légèrement difficile pour les lecteurs qui ne s’identifient pas à ce genre de personnages et de récit.
Conclusion
Malgré une couverture intrigante et un talent certain de narration chez l’autrice, l’ambiance générale du récit n’est pas faite pour moi. C’est un très bon roman, avec une histoire extrêmement bien travaillée et écrite mais ce n’est pas exactement mon genre de lecture.
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